David Sauzay Quartet « Featuring »
Gabriel Sauzay : contrebasse Paul Morvan : batterie Hiroshi Murayama : piano David Sauzay : saxophones ténor, soprano et flûte |
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Après de nombreuses sessions avec Gabriel, Paul et Hiroshi, mon nouveau quartet se confirme le 17 février 2021; impossible pour moi d’oublier cette date puisqu’une de mes compositions s’appelle « February the 17th » !
En 2018, Gabriel avait participé à l’album « Playing with » sur 3 morceaux. Mon souhait était d’enregistrer un nouvel album avec lui et de concrétiser une passion commune. Il a commencé la contrebasse à 8 ans, à 9 ans il participait à sa premiere jam session ! Aujourd’hui il est au CNSM à 22 ans et nous avons toujours joué de la musique ensemble.
Dans cet album, l’idée était que chacun des musiciens composent et proposent des morceaux originaux.
Max’s view, un blues de Gabriel est un clin d’oeil à Max Jesion, notre super ingénieur du son de Bopcity qui est devenu ma 2eme maison !
Takitori (la légende du coupeur de bambou) et Eden of Darkness, sont deux compositions très poétiques écrites par « Maître » Hiroshi Murayama où je joue de la flûte traversière et du sax soprano.
« G » composition de Paul, est un morceau très sophistiqué et très actuel. Le morceau d’un batteur qui – en plus d’être un sideman très sollicité – sait sans aucun doute jouer du piano pour maîtriser aussi bien l’harmonie.
Hiroshi’s time, Paul’s beard, The spirit of Alice et Carthage sont des oeuvres personnelles dont les titres ont été inspirés par un environnement direct ! Pour la ballade The spirit of Alice, j’ai utilisé une progression harmonique forte dont j’ai trouvé l’inspiration dans les univers de John Coltrane & Charles Lloyd. Une combinaison de densité et de douceur.
Je souhaitais que mon deuxième fils – Gaspard – participe à l’enregistrement du disque. J’aurais pu ainsi appeler l’album « Father & sons » !
Le thème « Carthage » a été écrit avec et pour lui. Gaspard étant en khâgne (Seconde année des classes préparatoires à l’École normale supérieure (lettres)), il a eu trop peu de temps pour se préparer à l’enregistrement mais c’est lui qui a choisi le titre (sans doute inspiré de ses studieuses lectures !).
J’avais très envie d’enregistrer ce morceau et un autre « Yeah, yeah, yeah » un thème de Eddy Harris de type calypso.
Pour ces 2 mélodies, j’ai fait appel à Hillel Salem, trompettiste fraichement débarqué à Paris : j’ai fait un excellent choix ! Sa participation est éclatante. Né à Tel-Aviv, fils de la légende de la flûte Ilan Salem, Hillel joue dans la lignée de Clifford Brown, Lee Morgan et Freddie Hubbard.
Personnellement, j’adore le calypso et la bossa tels qu’ils sont joués par les jazzmen. Ce qui m’amène à parler du morceau « Mas que nada » de Jorge Ben Jor magnifié par la version de Sergio Mendes & Brasil’66.
Dans notre version, nous gardons le feeling Bossa nova en rajoutant une dose de musique modale si vous voyez ce que je veux dire !
Le répertoire et le son du Quartet donnent une homogénéité à l’ensemble de l’album.
Le blues, le swing et la recherche d’horizons différents apportent une richesse et une fraicheur tout au long de ces 10 morceaux: 57 minutes et 34 secondes de JAZZ.